Colloque international et interdisciplinaire PENSER LA (DÉ)NATURALISATION DE LA RACE ET DE SEXE. ACTUALITÉ DE COLETTE GUILLAUMIN Du 21 au 23 juin 2019 Université d'Ottawa Faculté des sciences sociales 120 University Private Salle FSS 4007

Comité organisateur

Salima Amari

Salima Amari est docteure en sociologie de l’université de Paris 8. Actuellement chargée de cours à l’Université de Lausanne et membre du Centre de Recherches Sociologiques et Politiques de Paris (CRESPPA), équipe Genre, Travail et Mobilité (GTM).

Elle a publié un ouvrage, issu de sa thèse, intitulé « Lesbiennes de l’immigration. Construction de soi et relations familiales »,

Éditions du Croquant, 2018.

Isabelle Boisclair - membre du RéQEF

Professeur titulaire au Département des Lettres et Communications de l’Université Sherbrooke, elle prend appui dans ses recherches sur les théories féministes et du genre. Elle est l’auteur de « Ouvrir la voie/x.

Le processus constitutif d’un sous-champ littéraire féministe au Québec (1960-1990) » et a dirigé la publication de deux collectifs, « Lectures du genre » (Remue-ménage, 2002) et, en collaboration avec Carolyne Tellier et « L’identité masculine et ses mises en question dans la littérature québécoise » (Nota bene, 2008).  Elle est l’auteur de plusieurs articles. Sa communication portera sur l’utilisation du concept dialectique de l’appropriation privée et collective des femmes dans ses analyses littéraires.

Dominique Bourque - membre du RéQEF

Dominique Bourque s’intéresse aux créations et autoreprésentations des personnes marginalisées, exilées ou racisées. Spécialiste

de l’œuvre de fiction de Monique Wittig, elle a publié Écrire l’inter-dit : la subversion formelle dans l’œuvre de Monique Wittig (L’Harmattan, 2006) et codirigé les trois ouvrages suivants : De l’assignation à l’éclatement. Continuités et ruptures dans les représentations des femmes(avec Caroline Désy et Francine Descarries, Cahiers de l’IREF, coll. « Agora », n° 5, 2013), Femmes et exils : formes et figures (avec Nellie Hogikyan, Presses de l’Université Laval, 2010) et Ces pays qui m’habitent : Expressions d’artistes canadiens d’origine arabe (avec Aïda Kaouk, Musée canadien des civilisations, 2003).

Elle enseigne depuis 2003 à l’Institut d’études des femmes et au Département de français de l’Université d’Ottawa.

Sandrine Charest-Réhel - membre du RéQEF

Sandrine Charest-Réhel est candidate au doctorat en sociologie à l’Université d’Ottawa. Co-organisatrice d’un groupe d’étude en Théories critiques contemporaines en collaboration avec le professeur Claude Denis et le doctorant Félix L. Deslauriers, elle travaille présentement, sous la direction de Linda Pietrantonio, autour de la notion de « transfuge » et des questions relatives à l’épistémologie des rapports sociaux constitutifs des majoritaires et des minoritaires dans la filiation des travaux de Colette Guillaumin. Elle a organisé plusieurs colloques (CELAT, ACFAS) et journée d’étude (UQAM). Elle participe à l’organisation de ce colloque.

Johanne Coulombe

Johanne Coulombe est ilitante dans le collectif de la revue Amazones d’Hier, Lesbiennes d’Aujourd’hui (AHLA). Co-éditeur des Éditions sans fin.

Francine Descarries - membre du RéQEF

Récipiendaire de nombreux prix soulignant la richesse de sa carrière et son apport inestimable à la recherche sur la condition des femmes, Directrice du RéQEF, Francine Descarries est professeure au département de sociologie de l’université du Québec à Montréal. Elle est une figure de proue des études féministes au Québec depuis plus de 25 ans. Elle a écrit de nombreux ouvrages de références sur la condition féminine, dont le premier sur le travail et l’éducation des femmes, Les Cols roses et l’École rose. Vulgarisatrice hors-pair, elle a prononcé des centaines de conférences et a collaboré d’innombrables fois avec les médias pour transmettre ses résultats de recherches sur le mouvement des femmes, les rapports maternité-famille-travail et la place des femmes dans l’espace public. Sa renommée déborde largement les frontières du Québec.

Félix L. Deslauriers - membre du RéQEF

Félix L. Deslauriers collabore à l’organisation du colloque. Il est doctorant en sociologie à l’Université d’Ottawa et titulaire d’une bourse d’études supérieures du Canada Vanier. Son projet de thèse s’intéresse aux théories critiques de l’hétérosexualité produites dans une perspective d’émancipation depuis les années 1970. Plus largement, ses recherches portent sur la « face mentale des rapports de pouvoir » (Guillaumin, 1992), c’est-à-dire sur les manières dont ces rapports sont légitimés ou contestés à travers  le discours. C’est dans cette optique qu’on peut lire son mémoire de maîtrise intitulé Une lutte pour la définition légitime de la lutte. Classes sociales et conflictualité dans les discours républicains-conservateurs au Québec. Il a par ailleurs été responsable des pages Opinion pour le média indépendant Ricochet, où il a publié plusieurs textes

Jules Falquet

Maîtresse de conférences en Sociologie à l’Université Paris Diderot, Jules Falquet travaille entre la France, l’Amérique latine et les Caraïbes. Elle l’est l’une des spécialistes des théories féministes matérialistes, imbricationnistes et décoloniales, les plus reconnues à l’échelle internationale aujourd’hui. Ses recherches portent sur la mondialisation néolibérale, le travail et les migrations, les idéologies de la « gouvernance » et du « développement », les violences et le militarisme et les tentatives d’instrumentalisation du « genre » et de domestication des mouvements de femmes. Parmi ses nombreuses contributions, on peut retenir sa théorisation de la combinatoire straight et citer Pax neoliberalia. Perspectives féministes sur (la réorganisation de) la violence (Éditions iXe, traduit en espagnol en 2017) et De gré ou de force. Les femmes dans la mondialisation (La Dispute, 2008, traduit en espagnol 2011).

Elsa Galerand - membre du RéQEF

Elsa Galerand est professeure au département de sociologie de l’Université du Québec à Montréal (UQAM). Spécialisée en sociologie des rapports sociaux de sexe et de la division sexuelle du travail, elle est aussi membre de l’IREF et du Réseau Québecois en Études féministes (RÉQeF).
Ses recherches en cours portent plus spécifiquement sur le travail domestique, ses divisions, les modalités de son exploitation et les recompositions de la combativité féministe sur ce front.

Marie-Claude Garneau - membre du RéQEF

Doctorante au Département de littérature française à l’Université d’Ottawa, Marie-Claude Garneau est également dramaturge et actrice. Elle a rédigé avec Marie-Ève Milot et Marie-Claude St-Laurent, l’essai indiscipliné La Coalition de la Robe (Remue-ménage, 2017), ouvrage traitant de la sous-représentation des femmes dans le milieu théâtral francophone québécois. Elle est aussi au nombre des auteures de l’ouvrage Génération(s) au féminin et nouvelles perspectives féministes, sous la direction de J. Beaulieu, A. Rannaud et L. Saint-Martin et a publié des textes dans la revue de théâtre Jeu, chez Nouvelles pratiques sociales et à FéminÉtudes. Elle est membre du conseil d’administration de la librairie féministe autogérée l’Euguélionne à Montréal.

Diane Lamoureux - membre du RéQEF

Diane Lamoureux était professeure de philosophie politique au département de science politique de l’Université Laval. Spécialiste du mouvement féministe et de la pensée politique au Québec, elle est l’auteure de nombreux ouvrages de référence sur les questions de citoyenneté et de démocratie qu’elle aborde dans une perspective féministe. Ses travaux actuels portent sur l’impact conjugué du néolibéralisme et du néoconservatisme. Les possibles du féminisme : agir sans « nous » est son cinquième livre publié aux Éditions du remue-ménage. Elle a récemment fait paraître Le trésor perdu de la politique (Écosociété, 2013) ainsi que Pensées rebelles : autour de Rosa Luxemburg, Hannah Arendt et Françoise Collin (2010). Elle a également codirigé Les antiféminismes analyse d’un discours réactionnaire (2015).

Marie-Neige Laperrière - membre du RéQEF

Professeure de droit dans le département des sciences administratives de l’UQO et boursière du Fonds de recherche Société et culture, Marie-Neige Laperrière a fait un stage postdoctoral en histoire du droit civil à l’UQTR sous la direction de Thierry Nootens. Ses travaux de recherche intitulés : L’inclusion du concept de résidence familiale en droit civil, des améliorations effectives pour le droit des femmes mariées ? Et Étude historique durant la période de transition (1964-2000), portent sur l’inclusion de la résidence familiale dans le Code civil et ses conséquences pour les femmes. Docteure en droit de l’Université de Montréal, elle s’appuie sur les analyses du féminisme matérialiste pour examiner de manière critique les théories du droit, et plus spécifiquement celles du droit civil et du logement.

Myriame Martineau - membre du RéQEF

Myriame Martineau, professeure au département de sociologie de l’UQAM, s’intéresse à la sociologie de l’oralité et de l’imaginaire,

à la prise de parole en public, en particulier des femmes et des minorités ethniques, ainsi qu’à la culture populaire et aux industries culturelles québécoises, notamment l’édition et le cinéma. Elle est également conteuse et écrivaine depuis 20 ans. Elle a fondé et

a dirigé, de 2002 à 2012, deux organismes culturels dédiés aux arts de la parole à Montréal (Maison internationale du conte) et au Nouveau-Brunswick (NICA, festival international du conte). Ses recherches actuelles portent sur le monde du conte au Québec et dans la francophonie ainsi que sur les pratiques des artistes issus de l’immigration. Elle a notamment publié, sous Myriame El Yamani, Médias et féminismes : minoritaires sans paroles (1998).

Axelle Playoust-Braure - membre du RéQEF

Axelle Playoust-Braure est actuellement candidate à la maîtrise en sociologie et études féministes à l’UQAM. Elle sera doctorante au moment du colloque. Active sur le terrain militant, elle s’engage dans différents collectifs visant la réduction globale de la souffrance et des inégalités. Elle est correspondante régulière sur le blog Je suis féministe depuis avril 2017 et publie régulièrement dans divers médias militants. Ses recherches portent sur la théorisation des rapports sociaux d’élevage et des catégories humanité/animalité dans une perspective féministe matérialiste.

Sandrine Ricci - membre du RéQEF

Sandrine Ricci est doctorante en sociologie, chargée de cours à l’UQAM, co-chercheure au sein de l’équipe ESSIMU (Enquête Sécurité, sexualité et interactions en milieu universitaire). Elle est la coordonnatrice du Réseau québécois en études féministes depuis sa fondation en 2011. Elle a notamment publié Avant de tuer les femmes, vous devez les violer ! Rapports de sexe et génocide des Tutsi aux éditions Syllepse 2014, préfacé par Christine Delphy. Son projet de recherche actuel a pour ambition de contribuer à l’actualisation des analyses féministes des manifestations contemporaines de la violence envers les femmes.